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à propos

bibliobio

Suis né à Cholet, Maine-et-Loire, un jour de janvier 1966.

Entré en lecture par la série des Davy Crockett de Tom Hill, dans la bibliothèque rose. Un gamin libre qui construit sa vie tout seul, tolérant envers les Indiens. Quoi de mieux ?

Enfance au bord d’une nationale, dans l’entre deux de la ville qui s’effiloche, de la campagne qu’on mite puis grignote. L’oncle et sa station-service pour voisin, et bientà´t une zone commerciale qui n’aura de cesse de grossir. On a les paysages qu’on peut.

Inscription à la bibliothèque municipale, une carte jaune sous une pochette plastique transparente. Une fois franchie la porte, s’arràªter à la première étagère sur la gauche parce qu’osais pas aller plus loin. à‰tagères de romans, auteurs en fin d’alphabet. Parcourir parce que l’intuition qu’il fallait au moins faire semblant de choisir. Un nom connu dans tout à§a, Jules Verne. En prendre un de ce gars-là . Quant au titre ? Ben, Strogoff, parce qu’il s’appelait Michel lui aussi. En plus c’était en deux tomes dans la bibliothèque verte, et comme on avait droit à deux romans, à§a évitait d’avoir à en choisir un autre...

Bosser l’été à la station-service de l’oncle, visages qui défilent. Des gens d’ailleurs qui viennent sur la cà´te vendéenne pour leurs congés payés. Nettoyage des pare-brises, pleins d’essence et pourboires. à‰tudiant y travailler la nuit : début de l’apprentissage d’un envers du décor.

Achat d’une guitare classique vers 14 ans, avec inévitable méthode Dadi. Laborieux débuts d’autodidacte. Rapidement convaincu que si impossible de jouer les morceaux des autres, il était possible d’en bidouiller en quelques accords.

Des études de lettres, parce que l’envie d’écrire qui titille et puis l’obsession d’éviter l’usine où l’on a vu un père s’user. Une maîtrise consacrée à Julien Gracq. La possibilité d’aller rencontrer celui qu’avait adoubé Breton, rendez-vous compte ! Empàªtré de timidité évoquer le projet d’écrire, sans trop savoir préciser ce qui pourrait en àªtre l’objet ou la forme...

Débuts dans l’enseignement et écriture d’une thèse de doctorat consacrée au héros romanesque célinien face au sens. En parallèle, guitare et chant dans un groupe de rock alternatif, chansons écrites seul ou de faà§on collective. Carnets qui s’accumulent. à‰criture de Mannish Boy, roman d’apprentissage où l’on retrouvera pas mal d’éléments évoqués ici...

Création d’un blog conà§u au départ comme astreinte à une écriture quotidienne. Rédaction d’un premier polar, La BAC d’abord, aux éditions du Barbu, aujourd’hui disparues. Deux autres depuis ont suivi aux éditions Terre de Brume, collection Polars et Grimoires. Passage du blog au site. Feuilleton diffusé quotidiennement sur le web pendant 6 mois, Kill that Marquise, disponible sous forme d’e-book chez publie.net. Participations à la revue numérique d’ici là . Refonte du site.

Reprise de La BAC d’abord en livre numérique chez Publie.net

à‰criture via le site d’entre deux, fiction.

à‰criture de Jusqu’à ce point de convergence à la suite d’un vase communicant.

Publication de C’est à partir de la série écrite sur le site, notes sur le boulot de prof.

Publication d’Entre-deux aux éditions de La Gidouille.

Quant à l’avenir...

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