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fragments

Cette catégorie contient 16 billets

notes de lecture

horriblant de nos cris

Usons ici le fiel de nos fà¢cheuses vies, Horriblant de nos cris les ombres de ces bois Agrippa d’Aubigné, Stances (Lire la suite…)

par insouciance ou là¢cheté

Il m’a dit qu’au bout d’un certain nombre d’années nous acceptons une vérité que nous pressentions mais que nous nous cachions à nous-màªme par insouciance ou là¢cheté : un frère, un double est mort à notre place à une date et dans un lieu inconnus et son ombre finit par se confondre avec nous. Modiano, Chien de (...) (Lire la suite…)

discords

Quel charme en un moment étouffe leurs discords, Pour assembler ainsi les vivants et les morts ? P. Corneille, L’Illusion comique (Lire la suite…)

chienne perdue

Puis, elle se retourna lisant stupidement les affiches collées contre la tà´le. Il y en avait de toutes les couleurs. Une, petite, d ?un joli bleu, promettait cinquante francs de récompense pour une chienne perdue. Voilà une bàªte qui avait dà » àªtre aimée ! Zola, L’Assommoir (Lire la suite…)

entre un abattoir et un hà´pital

et elle enfila d ?un regard les boulevards extérieurs, à droite, à gauche, s ?arràªtant aux deux bouts, prise d ?une épouvante sourde, comme si sa vie, désormais, allait tenir là , entre un abattoir et un hà´pital Zola, L’Assommoir (Lire la suite…)

dans le désert réel du silence sans fin

Après avoir entrevu ainsi une oasis imaginaire de tendresse, il se retrouvait piétinant dans le désert réel du silence sans fin. Marcel Proust, Le Cà´té de Guermantes (Lire la suite…)

la route par les sentiers

Les sentiers, les entailles qui longent invisiblement la route, sont notre unique route, à nous qui parlons pour vivre, qui dormons, sans nous engourdir, sur le cà´té. René Char, Commune présence (Lire la suite…)

yeux morts

Les plus terribles, ce sont les yeux morts et on rencontre de plus en plus de gens qui ont les yeux morts. Simenon, La neige était sale (Lire la suite…)

quand je frà´le les faà§ades

Quand je frà´le les faà§ades, dans les rues, je tremble à la pensée de ce qui est tapi derrière... Simenon, Les sœurs Lacroix (Lire la suite…)

ne peut cesser d’àªtre un pont

S ?il ne s ?effondre pas, aucun pont qu ?on a érigé un jour ne peut cesser d ?àªtre un pont. Kafka, Chacun porte une chambre en soi, traduction de Laurent Margantin, publie.net (Lire la suite…)