bienvenue dans l’atelier
fossés... écluses... au loin la digue... bassins salins... quelques prés... eau grise... franche lumière d՚hiver... l՚été les tas de sel pyramides... au soleil et au vent... évaporation lente... jusqu՚à ce que les cristaux... si tu avais pu toi aussi... que du flux enfin... de ce flot mémoire mouvement toujours... que remonte ce qui au dedans sature... fait[...]
Chaque fois qu’on passe par là , une nouvelle tranchée s’est ouverte, un bout de ZUP avec des hangars qui se bà¢tissent sur des tronà§ons de route éventrés, où la boue jaune dégouline sous la pluie. Quand, d’un coup, le soleil se montre, le ciel forme de grands paysages, avec des miroitements sur les pans de nuages, comme des chà¢teaux de légende, des lavis qu’un[...]
Ici se fait jour la laideur particulière aux zones d՚urbanisation récente qui commencent à ceinturer un peu partout les villes : le cœur gris et bleu (ou gris et rose) des anciennes cités, serrées comme un poing autour de leurs ruelles, est noyé progressivement, ainsi que le cœur d՚un astre éclaté, dans une poussière confuse de bicoques neuves, qui vont crever[...]
tout flou dehors, flou de pluie se tenir au dedans, ce n’est pas au chaud, c’est retrait, c’est attente ; pantalon mouillé de pluie, pluie qui bat au rythme des coups de pédale, cuisse mollets genoux, flaques, arbres qui protègent, d’où vient le vent, bruit glissé des voitures sur le bitume mouillé, le silence qu’il faudrait pour percevoir le chuintement de tes[...]
Suis né à Cholet, Maine-et-Loire, un jour de janvier 1966.
Entré en lecture par la série des Davy Crockett de Tom Hill, dans la bibliothèque rose. Un gamin libre qui construit sa vie tout seul, tolérant envers les Indiens. Quoi de mieux ?
Enfance au bord d’une nationale, dans l’entre deux de la ville qui s’effiloche, de la campagne qu’on mite puis grignote.[...]
ont à offrir les images ; trois jours qu’elles ont été prises ; espace connu, vécu là une vingtaine d’années en bord de nationale, timbre-poste de quelques hectares qu’il s’agit de creuser désormais, tout au moins le prendre partiellement comme point de départ de l’écriture
ne pas publier aujourd’hui la centaine de photos prises en une heure de marche entre zone[...]
masses grises - peu écrire - envie de lumière, besoin - envie que le soleil pénètre mon sang et désopile ma cervelle (Claudel, Connaissances de l’Est, "Heures dans le jardin") - image prégnante depuis quelque temps : quand aller au bord de la Vivonne, arrivée à Chateaudun, base aérienne semi désaffectée, un rond-point, la prison derrière ses barbelés - quand pris[...]
Vases communicants avec Nicolas Bleusher dont on peut suivre le travail d’écriture autour des tableaux d’Hopper sur son blog, quand les oiseaux de nuit. Tout naturellement, point de départ pour l’échange un tableau, Gas.
Nicolas a publié Fictions&confidences et Les jardins du palais chez Numériklivres.
Mon texte chez lui.[...]