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tu dis

Cette catégorie contient 31 billets

tu dis (11)

tu dis : « De quoi j’ai peur, comme ça tout de suite je dirais de rien, mais peut-être parce que j’ai jamais trop pris le temps d’y penser... » tu dis : « Le gars qui cherche, de l’or ou n’importe quoi, mais que toute sa vie c’est chercher, il devient quoi une fois trouvé le filon ?... » tu dis : « Tu t’es (...) (Lire la suite…)

tu dis (10)

tu dis : « On croit en avoir fini avec le dehors et il suffit d’un jour de pluie... » tu dis : « Pas tellement que la pluie me gêne assis devant l’écran du bureau, mais qu’elle dure : une telle affirmation dans la dilution grise. » tu dis : « La pluie parfois redouble, comme l’angoisse... » tu dis : « Pas que l’angoisse (...) (Lire la suite…)

tu dis (9)

tu dis : « J’aime les villes de bord de mer : pour n’avoir qu’à longer... » tu dis : « Les matins de brume surtout, monde sans limites ni contours. » tu dis : « Le pier comme un tunnel sonore, pulsations de basses, cliquetis des pièces, stridences compressées des jeux électroniques, détonations, moteurs en sur-régime, mais (...) (Lire la suite…)

tu dis (8)

tu dis : « Quand je marchais dans la ville la nuit, je savais pas que c’était dans le silence que j’avançais. » tu dis : « C’était rassurant de suivre le fleuve, lui emprunter sa direction. » tu dis : « Quand tu marches à deux dans la nuit, le moment où sans rien convenir on finit par se taire... » tu dis : « Leurs lignes noyées (...) (Lire la suite…)

tu dis (7)

tu dis : « Le blues, ça t’apprend à te méfier du matin, parce que c’est toujours quand tu te lèves que se révèlent les absences. » tu dis : « Je sais pas si t’as remarqué les dalles qu’ils posent sur leur pelouse, la manie qu’ils ont d’en faire un chemin. » tu dis : « La première fois que j’ai pu traverser un (...) (Lire la suite…)

tu dis (6)

tu dis : « Ce n’est pas passer à côté des jours qui me fait peur, mais demeurer sur le seuil... » tu dis : « Qu’il fasse jour ou pas quand tu te réveilles, c’est pas ça l’important : mais qu’il y ait des sons qui te parviennent du dehors, histoire d’être sûr que ça existe encore le monde autour. » tu dis : « Le (...) (Lire la suite…)

tu dis (5)

tu dis : « J’ai appris à aimer la fatigue : sans elle, jamais rien su de l’étoilement des jours, que ça reste possible... » tu dis : « Via la fatigue aussi, la fragmentation des êtres et des jours. » tu dis : « En faire quoi de la matière autour des fragments ?... du remplissage, rien que de la bourre pour donner l’illusion du (...) (Lire la suite…)

tu dis (4)

tu dis : « Je sais que mon voisin du dessus porte une lame de rasoir en pendentif, mais j’ignore s’il l’enlève pour dormir. » tu dis : « Je n’ai jamais su conserver mes amulettes. » tu dis : « Connaître ce que chacun porte à son cou, à son poignet, et tous les tatouages sur des millions de corps : ce ne serait qu’à peine (...) (Lire la suite…)

tu dis (3)

tu dis : « J’ai appris à me méfier de tout, même des promesses du matin. » tu dis : « Ce ne sont pas les jours sans qui me font peur, ni le silence qui les accompagne, mais ce qu’ils permettent, la possibilité alors de percevoir ces bruissements indistincts, incertains, et me demander : gros de quoi ? » tu dis : « C’est un étoilement (...) (Lire la suite…)

tu dis (2)

tu dis : « Ce n’est que dans l’attente que j’ai senti se creuser mon être. » tu dis : « Rien de plus dommageable pour l’auto-portrait qu’une si faible variété de la négation. » tu dis : « L’usage immodéré du pas a fait de nous des ombres pour nous-mêmes. » tu dis : « Quelle drôle d’idée que même dans la mort (...) (Lire la suite…)