bienvenue dans l’atelier
(...) à§a, c’était la voix que je n’écoutais jamais. Parce que si à§’avait été le cas, je n’aurais pas bougé de la ville où j’étais né, j’y aurais travaillé à la quincaillerie, aurais épousé la fille du patron, fait cinq gosses, aurais lu les bandes dessinées du journal du dimanche matin, calotté les mà´mes s’ils faisaient des bàªtises, discuté avec mon épouse du montant de[...]
Bunker Hill est un vieux coin perdu, délabré, mal famé. à€ une époque, il y a très longtemps, c’était le beau quartier de la ville et on y trouve encore de ces hà´tels particuliers de style gothico-biscornu, avec leurs larges perrons, leurs murs couverts d’ardoises arrondies et leurs vastes fenàªtres en cornières ornées de tourelles. Ce ne sont plus que des maisons[...]
Reprise de la participation aux vases communicants, après interruption estivale. à‰change avec Christopher Selac, en partant de quelques constats simples : on habite tous les deux la région Centre, lui à Bourges, moi dans l’agglo orléanaise, alors pourquoi pas situer chacun notre texte dans la ville de l’autre ? Ensuite, il se trouve qu’on a tous les deux[...]
mise à jour progressive ; toutes suggestions d’extraits bienvenues !...
Julio Cortazar | Stephen King | Georges Simenon | Julio Cortazar | Raymond Chandler | Philip K.Dick
Et la seule manière de réussir cette séquestration momentanée du lecteur, c’est par le biais d’un style fondé sur l’intensité et sur la tension, un style où tous les éléments de forme et[...]
Alors, patiemment, froidement, sans déranger la nuit qui l’entourait, le jeune homme prit son revolver et visa.
Gaston Leroux, Le Fantà´me de l’Opéra
Lorsqu’il se tut, le matin était proche, et nous nous séparà¢mes pour aller nous coucher. (Ce journal ressemble terriblement aux Contes des Mille et Une nuits, car tout cesse au premier chant du coq, et sans doute fait-il songer aussi à l’apparition, devant Hamlet, du fantà´me de son père.)
Bram Stoker,[...]
Un passant
Il ne cherchait sans doute rien de spécial, ce jour-là . Des quelques rares personnes qui le connaissaient et que j’ai pu approcher, aucun ne lui connaissait de goà »t pour quelque collection que ce soit. Il traversait, chaque samedi matin, le marché aux puces qui se tient sur le mail, près du palais de Justice. Mais ce n’était là qu’un prétexte de[...]
William Chester Burnett demeure assez largement méconnu du public européen, et c՚est bien dommage. Auteur d՚une dizaine de polars et romans noirs, il est de cette race d՚écrivains qui ne se laissent pas facilement apprivoiser. Souvent provocateur, parfois màªme déroutant – dans son premier ouvrage, Hell ain՚t a bad place to be (Anyway Press, 1992), le narrateur[...]
J’aime bien rédiger dix pages par jour, ce qui équivaut à deux mille mots, soit cent quatre-vingt mille sur une période de trois mois ; cela correspond à une bonne longueur, donne un livre dans lequel le lecteur peut joyeusement s’aventurer, si l’histoire est bien conà§ue et ne perd pas de sa fraîcheur. Certains jours, ces dix pages me viennent avec facilité ; à[...]
Interview express, dans l’esprit des portraits chinois, paru sur le blog de Claude Le Nocher, action suspense, bien connu des amateurs de polars. Pour lire les 15 Interviews express, c’est par ici
L՚ambiance de vos romans, c՚est plutà´t : Soleil bruineux sur jungle urbaine, ou Grisaille radieuse sur cambrousse pittoresque ? Pour ce qui est du cadre, j’ai[...]
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