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au fil des jours

Cette catégorie contient 146 billets

"Et toi qui me lis tu croiras que j’invente ; ça ne fait rien, il y a longtemps qu’on met sur le compte de mon imagination ce que j’ai vécu et vice versa."
Julio Cortazar, Là mais où, comment

"Et toi qui me lis tu croiras que j’invente ; ça ne fait rien, il y a longtemps qu’on met sur le compte de mon imagination ce que j’ai vécu et vice versa."
Julio Cortazar, Là mais où, comment

ne pas seulement approcher

devoir reprendre les trois premiers chapitres, non que des failles dans la narration, mais devoir adapter l’écriture, celle adoptée pour entre deux manque de fluidité pour un roman noir, trop d’ellipses, de phrases laissées en suspens, inachevées, écriture supposant une expérience commune du narrateur et du lecteur, et désirant ne pas (...) (Lire la suite…)

mardi, journée idéale

pas de loin de penser le mardi comme une journée idéale, parce que longue plage de temps rien que pour soi ; mardi où rédiger un chapitre, temps pour deux mille mots, dix mille caractères excluant les espaces ; journée idéale parce qu’une seule heure de cours située pendant la pause déjeuner, ce qui permet de s’aérer pendant le trajet (...) (Lire la suite…)

lentement m’extraire

sécurité écrit sur son dos, lettres blanches sur le tissu noir du blouson, matière synthétique ; le gars boit un café, son voisin, verre de rosé entamé s’adresse à lui, pendant dix ans il a fait de la sécurité lui aussi, et d’évoquer les jours de neige où personne ne fait les rondes, passer juste avant l’ouverture, mais ne pas rouler (...) (Lire la suite…)

d’une des possibles causes de la mort du roman-feuilleton

Crash d'hélicoptère en Gironde : Le corps retrouvé vendredi soir est celui du fils du milliardaire chinois, les recherches continuent #AFP— AFP Bordeaux (@AFPBordeaux) December 21, 2013 Ça a commencé comme ça. Un adjectif et trois points de suspension au beau milieu d’une phrase. Coïncidence tragique. Et formule toute faite du drame (...) (Lire la suite…)

partir

partir, trois semaines durant longer l’Atlantique, de Nantes à Royan, ça pourrait être ailleurs, ou pas, territoires d’où l’on sait que l’on vient, qui ne vous appartiennent pas, tenter d’appréhender, à moins que seulement se griser d’un jour ici et ailleurs le lendemain, mais les paysages changent si lentement, au (...) (Lire la suite…)

sweet bunker

Pas là à proprement parler qu’habiter. Mais si souvent pratiquer ces zones de repli. Au creux du passé, derrière murs épais et camouflés — rien à espérer de ces filets-là, sinon se protéger du dehors. Guère de bruit qui parvienne à filtrer : demeurer dans son silence, comme le malade qui garde la chambre dans son odeur. Et personne ici pour (...) (Lire la suite…)

tu peux faire ce que tu veux

Le hasard t ?a fait échouer là et tu n ?as pas suffisamment de courage pour te transporter ailleurs. D ?ailleurs tu n ?écoutes plus les phrases qui viennent d ?ailleurs, ces phrases qui autrefois te faisaient battre le cœur. Tu sais bien qu ?on ne te demandera jamais d ?être vivant. Tu peux faire ce que tu veux, on ne te demandera jamais d ?être digne, (...) (Lire la suite…)

fictions innombrables

Parce qu’il est bon de se raconter une histoire, de s’inventer des genèses : Fictions. Fictions innombrables de soi qui s’ajoutent aux strates de toutes les fictions inventées et produites par la machine. Et aussi, à§a : veiller contre soi, contre le récit soi-disant de soi et d’un nous imaginaire. Veiller contre (...) (Lire la suite…)

street view, outil fantastique

Pont Georges V, Orléans. Plus de vingt ans maintenant que j’habite l’agglo, à quelques mois près la moitié de ma vie, et jamais il ne m’était arrivé un truc pareil : vouloir aller boire un coup en terrasse et Agrandir le plan constater que parfois sujet aux hallucinations... Agrandir le (...) (Lire la suite…)

avancer en silence

avancer en silence, ce n’était peut-àªtre pas trop demander (Lire la suite…)