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une version compilée et corrigée de la série "je me souviens"
ce territoire autour... tu n՚irais pas... ces rues désertes qui n՚en étaient pas... un nom des bandes blanches des bordures de trottoirs... mais à longer tous ces parkings... ne menaient nulle part... espaces vertigineux dès que vides... absurdes de nuit... comme quand ce tour le dimanche... après manger... tes parents disaient que là ou ailleurs... et puis[...]
La caractéristique de l’à¢ge ridicule que je traversais — à¢ge nullement ingrat, très fécond — est qu’on n’y consulte pas l’intelligence et que les moindres attributs des àªtres semblent faire partie indivisible de leur personnalité. Tout entouré de monstres et de dieux, on ne connaît guère le calme. Il n’y a presque pas un des gestes qu’on a faits alors qu’on ne[...]
une version compilée et corrigée de la série "je me souviens"
9 juillet 2011
Sainte-Gemmes sur Loire
partir ; hier journée de train, arriver à la gare d’Angers, sortir de la ville ; ce n’est pas partir
longer la Loire, à droite les murs de l’hà´pital psychiatrique ; chà¢teau, parc, lauriers-roses, de vieux arbres ; en avoir croisé quelques pensionnaires hier après-midi, boulangerie ; ces corps qui se voà »tent, regard au[...]
matin... nuit s՚enfoncer en matière... lignes blanches nuit ne rien laisser derrière... continuelle page qu՚on tourne... abandon autant que fuite... nuit seul au monde... nuits d՚été quand tu bossais à la station... cette attente du matin... et ce dégoà »t d՚aller dormir... mais trop de fatigue... renoncer au jour qui démarre... monde qui s’ouvre... trois huit...[...]
11 ‎juillet ‎2011
Montjean-Ancenis
ville sur coteau, l’église qui la domine ; son seul intéràªt : prendre la lumière soir et matin, pierre blanche ; ruines d’un chà¢teau, l’église qui vient prendre place ; un pays de crucifix
descendre depuis le haut de la butte, jardins entourés de murs, fruitiers, fleurs, pelouses, malheureusement les taches bleues des[...]
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Je me souviens avoir cherché le I remember de Joe Brainard chez Barnes et Noble à New-York mais ils ne l’avaient plus.
Cathy et Ninou se sont mises en devoir de vider le grenier. Elles en ont tiré d’énormes quantités de linge, d’habits pendant que je chassais le Prione, sur les souches du grand pré, sans succès. Le temps s’est remis, après l’orage. Le ciel est d’un bleu violent, acide. Nous passons au grenier et reprenons le grand nettoyage commencé hier. Je m’occupe de la partie[...]
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