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introspection

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heureusement que dans la vie, la vraie comme ils disent

heureusement que dans la vie, la vraie comme ils disent, il y a toujours quelqu’un pour t’empàªcher de faire des histoires, qui te l’intime ; à§a ne s’arràªterait jamais sinon, en boucle ininterrompue ces longues coulées de mots, ces bouts d’histoires qui surgissent, histoires sans lendemain mais qui pourtant demeurent en[...]

brisé là 

du talon qui s ?abat sentir monter le cri, poussée lente mais tu la sais inévitable, ne rien anticiper : ce serait abandonner – du moins ce que tu crois – ne rien prévoir, mais une fois qu ?hors appréhender ton cri pas tant par goà »t de la table rase mais débusquer ce qui là se niche, surgit quand l ?énergie déployée et que dans tes bras et jusqu ?aux[...]

jamais été simple de revenir ici...

jamais été simple de revenir ici... en chemin déjà ... cette tension tout au long de la route... et màªme la veille de partir... y comprenait rien Karine... au début surtout... parlait de souvenirs qui déboulent... non... pas les souvenirs qui te submergeaient... maintenant oui... mais à l ?époque... autre chose... à peine arrivé c ?était vouloir[...]

purgée de ses rumeurs

Il y a dans notre vie des matins privilégiés où l’avertissement nous parvient, où dès l’éveil résonne pour nous, à travers une flà¢nerie désœuvrée qui se prolonge, une note plus grave, comme on s’attarde, le cœur brouillé, à manier un à un les objets familiers de sa chambre à l’instant d’un grand départ. Quelque chose comme[...]

premier trajet dans la ville

La photo Street View date de juin 2015 : une façade aux volets clos – dessus, un tag que je ne sais pas déchiffrer. Murs décrépis d’un blanc sali. Apprendre quoi de cette bâtisse, masse austère toute d’angles droits ? Un bloc de passé. Zoom. Des noms de médecins figurent encore sur un panneau. Google m’indique que la clinique Saint-Luc[...]

tu n’habitais pas la ville 3/13

parce que l’appart’ au black pas màªme ton nom sur la porte

Diptyque n°2

Participation au second numéro de la revue Dyptyque animée par Florence Noà« l. Thème proposé : la part de l’ombre.
ombre portée
tu la connais cette silhouette au sol, ce qui en elle de contour et d ?incertain
tu sais en elle la part du sombre, ce qui l ?emplit et la sature, ce qui de toi dégorge et l ?encre, ce qui du débord, ce qui du[...]

gymnastique

tu dis qu ?une gymnastique quotidienne, rien de plus, et qu ?après tout chacun la sienne, selon convenances, et qu ?à ce prix seulement trouver ton point d ?équilibre, rétablir centre de gravité, au prix d ?un saut dans le vide, si l ?inconnu peut porter ce nom, quoi qu ?inconnu ne convienne pas davantage, une zone à explorer plutà´t, une friche où[...]

lentement m’extraire

sécurité écrit sur son dos, lettres blanches sur le tissu noir du blouson, matière synthétique ; le gars boit un café, son voisin, verre de rosé entamé s’adresse à lui, pendant dix ans il a fait de la sécurité lui aussi, et d’évoquer les jours de neige où personne ne fait les rondes, passer juste avant l’ouverture, mais ne pas rouler[...]

sun’s gonna shine

sun’s gonna in my back door someday à‡a fait peu en guise d’espoir de dépendre du temps qu’il fait. Certes métaphore. Mais ce poids de l’attente, cette forme de renoncement, cette humilité de qui sait qu’il n’y a pas grand chose à attendre de l’avenir, a intégré au plus intime que modestie s’impose,[...]

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