bienvenue dans l’atelier
Tout paraît calme et florissant. Le ciel est un mirage pour initiés. Une plume vole. C’est la dernière note d’un soupir. Mais il fait nuit. On entend son pas gronder au loin. Mais tout a déjà été rendu il y a longtemps. Du plus loin de l’horizon une tache noire se met à grandir, soulevant la poussière. Il n’y a plus de mirage mais des rues. Soleil couchant ou bien[...]
Le désordre disais-tu des intrigues derrière les murs de la ville habitée, le désordre parce qu՚à toi inconnues, mais aussi parce que cris et pleurs souvent, derrière les murs et au-dessus des plafonds, derrière les murs et sous les planchers, comme au-dessus de ta tàªte cette femme qui chiale au téléphone, et tout ce qu՚elle dit quelle importance, sans doute elle[...]
Silence
Pourquoi le silence
doit-il àªtre blanc ?
Elle dit :
Mais en musique, c’est noir.
Une femme, la cinquantaine
crie dans le métro :
Je suis radioactive.
Les gens passent.
Ce n’est pas de l’espace
et ce n’est pas du temps
Il n’y a pas à confondre
Mais pourquoi le silence
devrait-il àªtre blanc ?
Il n’est qu’en face à face
il n’est màªme pas venu[...]
Aujourd’hui, échange avec Justine Neubach que l’on peut lire sur silencieuse.net (consulter aussi ses photos !). Point de départ de l’écriture, une consigne qui dans un premier temps m’a foutu la trouille : écrire à partir de différentes photos, chacune se rapportant à une couleur primaire. Pas bien sà »r d’avoir écrit quelque chose à partir de couleurs avant à§a,[...]
(C՚était donc tout mensonge, ma solidité ?) H. Michaux, « Jouer avec les sons », Passages
Tu t՚étais cru fort, tout te paraissait tellement plus simple – tellement plus simple, combien de fois l՚avais-tu répété ? – tu n՚attendais plus rien, disais-tu, ce n՚était que prendre ta voiture, avaler ces kilomètres, un aller-retour, sans plus, rien là de dramatique, non, tu[...]
C’est tard que j’ai découvert la tristesse de mon père. Lui-màªme probablement l’a découverte tard. Auparavant, il l’avait recouverte d’activité et de besogne - les réveils à cinq heures trente le matin, la journée entière au travail jusqu’au début de la soirée, et la soirée courte à tà´t après dîner s’endormir devant la télévision. C’est quand il a cessé de travailler[...]
Vase communicant avec Mathilde Roux dont on peut retrouver les textes, collages et photographies sur Quelque (s) chose (s). Contrainte d’écriture partagée : partir de la phrase tronquée figurant sur le bandeau de son site, Tu me demanderas pourquoi je ne m’arràªte pas un jour de plus à . Du Nerval, pas plus moins, du grand ! Mon texte chez Mathilde.[...]
Vases communicants aujourd’hui avec Josée Marcotte. Grand plaisir à suivre non seulement les tribulations maniacofictives de Marge qui ont déjà fait l’objet d’un ouvrage numérique chez publie.net, mais aussi ses Mémoires d’outre-songe, blog sur lequel elle m’accueille aujourd’hui. Après lecture d’un de ses textes intitulé "le signifiant" qu’est venue l’idée de[...]
à‰change aujourd’hui avec Sabine Huynh, auteur et traductrice, à partir d’une citation de T.S. Eliot relevée sur son site : Home is where one starts from. On trouvera mon texte par ici. Et la liste de tous les vases communicants de juin par là (un grand merci à Brigitte Célérier).
Home is where one starts from / chez soi, c՚est d՚où l՚on part... T.S. Eliot
Le[...]
Aujourd’hui, vase communicant avec Eve de Laudec avec pour point de départ à l’écriture un mot : sentinelle. Mon texte chez elle. Un grand merci à Brigitte Célérier qui a comme chaque mois établi la liste des vases communicants du mois.
Espèce : sentinelle. Espèce écho logique dont la sensibilité auditive et visuelle épie les sons poéticopathétiques du[...]