bienvenue dans l’atelier
tu dis que d՚évidence nos vies, si peu à en dire, ou alors les dire comme on les mène, les deux pieds sur terre et plein la gueule, mais pour quoi faire, rien à y trouver de toutes faà§ons là -dedans, et rien à y chercher, pas besoin de complications, d՚explications, à§a servirait à rien en plus, parce que rien que des mots tout à§a, alors que nos vies, les mots,[...]
Repris le début du récit en cours, entre deux. Versions précédentes trop polies à mon goà »t, avec encore un narrateur qui pointait son nez pour veiller à la clarté du propos, encombrait la phrase d’adverbes et de liens logiques/chronologiques. Le réveil et la gueule de bois méritent une grammaire spécifique.
froid… genou droit… douleur... jambe pliée... banquette[...]
prendre soin de toi, ils en ont de ces mots, c՚est leur faà§on à eux de s’éloigner sans se retourner, de t’installer dans la distance, dans le seul du corps à corps devant la glace et des phrases pour toi-màªme, tu prendras soin de toi, tu prendras bien soin de toi, tu te débrouilleras de toi-màªme, comme si une chance de s’en tirer tout seul, comme si dans le seul[...]
J’avais raté mon train de peu : la longue queue aux guichets m’avait rabattu vers les distributeurs automatiques, pour mon plus grand malheur. J’ai eu beau essayer à plusieurs reprises, suivre les instructions de l’écran avec docilité, tenter de rester calme suite aux échecs répétés, tous mes efforts ont été vains. Je ne passerais pas le week-end du premier mai sur[...]
heureusement que dans la vie, la vraie comme ils disent, il y a toujours quelqu’un pour t’empàªcher de faire des histoires, qui te l’intime ; à§a ne s’arràªterait jamais sinon, en boucle ininterrompue ces longues coulées de mots, ces bouts d’histoires qui surgissent, histoires sans lendemain mais qui pourtant demeurent en tàªte, de celles qui lancinent, présentes[...]
à§a que j’aurais bien aimé, plus qu’aimé màªme, si j’y étais parvenu, màªme si j’ai encore un peu de temps devant moi, comme on dit, mais je crois qu’il aurait fallu que je m’y mette plus tà´t, parce qu’un gros boulot, c’est sà »r, boulot énorme màªme que se délabyrinther
mà j monologue 9 agora ou panoptique ?
vous n՚aviez jamais su... jusqu՚au bout... de toute faà§on n՚alliez jamais où vous auriez voulu avec les mots... pris à leur piège... au và´tre... repeigniez la vie en sombre... ce que vous saviez le mieux faire ensemble... mais dit de tendre... de respect ou de fierté... de soutien... langue étrangère disait Karine... difficile de parler langue non apprise... tu[...]
Ce n’était pas la première fois. Dans une autre région, la première fois. Les paysages ne coà¯ncident pas. Mais l’impression, si. Comme dans ces cauchemars qui hantent régulièrement. Ou plutà´t, ces structures récurrentes de cauchemar. On avait marché sur le bas cà´té, une route départementale. C’était dans un coin de montagnes. Avant que nous ayons des enfants. Presque[...]
étonnant que seulement pour les jeans ; le précisent clair et net sur l՚étiquette de laver sur l՚envers ; mais de nous autres qui tenté d՚y vivre
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