bienvenue dans l’atelier
Enfin je me résolus à escalader cette tour, et tant pis pour la chute ; tant il était préférable de voir le ciel et périr, que de vivre dans ces jours sans vue.
Lovecraft, L’à‰tranger
Celui que j’ai remplacé m’en avait parlé ; les maisons couchées il les appelait ; il disait que c’était rare mais inévitable ; il expliquait à§a par la nature des sols ; j’y avais pas compris grand chose à son baratin ; plus j’en vois et plus je me dis qu’on leur ressemble aux baraques : cette faà§on qu’elles ont de tomber doucement jusqu’à[...]
Lorsqu’il se tut, le matin était proche, et nous nous séparà¢mes pour aller nous coucher. (Ce journal ressemble terriblement aux Contes des Mille et Une nuits, car tout cesse au premier chant du coq, et sans doute fait-il songer aussi à l’apparition, devant Hamlet, du fantà´me de son père.)
Bram Stoker,[...]
Un passant
Il ne cherchait sans doute rien de spécial, ce jour-là . Des quelques rares personnes qui le connaissaient et que j’ai pu approcher, aucun ne lui connaissait de goà »t pour quelque collection que ce soit. Il traversait, chaque samedi matin, le marché aux puces qui se tient sur le mail, près du palais de Justice. Mais ce n’était là qu’un prétexte de[...]
monologue 6 mis à jour
A.G.M. (animal génétiquement modifié)
François Bon propose un atelier d’été, vers le fantastique, visant la réalisation d’un livre collectif. Proposition 2, marcher dans une maison vide, en un seul paragraphe formant bloc. Façon pour moi de creuser et développer les deux principales séries en chantier aujourd’hui sur le site, Lovecraft Generator d’une part, pour le surgissement d’images, de lieux,[...]
Je n’aurais jamais cru ça possible : que le taxi dans lequel vous êtes monté subisse une crevaison. Ni ce qui a suivi d’ailleurs. J’ai préféré rentrer à pieds malgré la proposition du chauffeur d’appeler un de ses collègues. Marcher me ferait du bien après toutes ces heures de train. Et puis je n’étais pas chargé. Juste mon petit sac à dos avec deux ou trois[...]
Le lendemain, près de la pointe du Van, il était encore là avec son chien. Pas à nous suivre, cette fois. Mais en surplomb, tout au long de la ballade. En bas, des gars tentaient de faire du surf dans les rouleaux de la baie des trépassés. Peut-être pas pour nous qu’il était là[...]
Combien déjà de sites comme celui-ci ? Dont on disait partout que c’était un truc de oufs ! Et qui bientà´t plongeaient l’oubli. C’était à§a aussi le web, des engouements passagers. Souvent beaucoup de bruit pour rien, ou presque. Un truc marrant quand tu le découvrais. Mais dont tout le monde se lassait très vite. Du neuf, et vite ! Un frisson plus grand... Un[...]