bienvenue dans l’atelier
Voulez-vous àªtre bonne, charitable, gracieuse, excellente ; vous devez bien, si ce n’est vous, connaître une personne qui sache faire un croquis à la sépia ; envoyez-moi la copie fidèle de la chambre où vous écrivez, où vous pensez, où vous àªtes vous, car vous le savez, il y a des moments où nous sommes plus nous, où il n’y a plus de masque. Je suis bien hardi,[...]
Les plus terribles, ce sont les yeux morts et on rencontre de plus en plus de gens qui ont les yeux morts. Simenon, La neige était sale
une veuve ruinée, le culte d’un mort, la rue Mazarine, une joueuse, un sculpteur, un artiste en formation, un militaire, la loterie, le jeu, Issoudun, un testament, un Espagnol
Paris, de Marsay, un abandon, une inconnue, un facteur, un interprète écrivain public, un mulâtre, Ferragus
Et, ivre de ma folie, je lui criai furieusement : « La vie en beau ! la vie en beau ! »
La littérature toujours là pour un peu mieux saisir le monde et l’humain, et tout particulièrement dans leurs écarts. Lu hier un bouquin de Kay Jamison, psychiatre et elle-même maniaco-dépressive. Renvoyait à un poème en prose de Baudelaire, "Le mauvais vitrier". Combien de[...]
des ruines, un nom pour destin, un portrait, une chaise vide et une chevelure
des nobles presque ruinés, Blondet enfant, deux salons rivaux, un jeune homme envoyé à Paris, un notaire
Les sentiers, les entailles qui longent invisiblement la route, sont notre unique route, à nous qui parlons pour vivre, qui dormons, sans nous engourdir, sur le cà´té.
René Char, Commune présence
Au cours de la lecture, on dit qu’une voix silencieuse, parfois, se fait jour. A l’évidence, elle ne naît pas du livre. Mais le corps ne l’articule pas. Elle épouse le rythme de la syntaxe et sans qu’elle fasse sonner les mots elle mobilise pourtant la gorge, le souffle, les lèvres. Il semble que tout le corps, pourtant immobile, s’est mis à suivre une certaine[...]
une lorette, et l’argent