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Bergounioux

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j’avais espoir

De ce jour à celui où mon père m’a quitté, ce fut l’inverse. Après l’avoir fui, je suis allé continuellement à lui pour l’entraîner avec moi de l’autre cà´té, celui dont nous participons aussi, quoique ce ne soit par rien qui se touche, et lui s’est obstiné de toute la force qui est à peu près la màªme partout, pour[...]

il dit

Reprise du texte écrit pour les vases communicants d’octobre 2013, initialement publié sur le site d’Anne-Charlotte Chéron. Convient bien pour une veille de Toussaint.
Mon père a peut-àªtre été surpris de me découvrir intact et bienveillant de l’autre cà´té de la table. Pierre Bergounioux, L’Orphelin
Il dit : « à‡a[...]

ne passe plus

Entrepris hier de dactylographier. Toute la journée sur l’ordinateur, avec des intermèdes douloureux où je reprends des passages sur lesquels la mise au net, en caractères normalisés, jette sa lumière brutale, décapante, dramatique. Ce dont on s’accomode au stade antérieur, sur manuscrit, ne passe plus. Un regain d’énergie, la volonté[...]

je ne rentrais pas les mains vides

En màªme temps que les ouvrages dont l’intéràªt tenait à l’éloignement des choses qu’ils disaient, j’ai donc cherché celui dont j’ignorais le titre te qui s’appliquerait au lieu où je lisais, à l’air ancien qu’on respirait, à l’insuffisante lumière, à l’ennui, aux réclamations qu’on brà[...]

hurlant couper cabèche

vase communicant de mars 2014, paru initialement sur le site de Franck Queyraud, Flânerie quotidienne

l’étendue de ce qui sombre, l’ampleur de ce qui vient

Pourtant, et quelle que soit l’importance objective, c’est-à -dire les conséquences mal prévisibles de ce qui se passe aujourd’hui, ce sont les aînés du siècle dernier qui firent l’expérience la plus violente de la modernité.