bienvenue dans l’atelier
Je n’étais bon à rien, sinon regarder tomber la pluie par la fenêtre de mon bureau. Il aurait fallu décider, et j’en étais incapable. Déjà plus d’une heure que j’étais planté devant l’écran de l’ordinateur. Le fichier demeurait vide. Incapable de me concentrer. Je ferais quoi de bon un jour pareil ? Même les vidéos[...]
Rester allongé ne résout rien. Appeler ça comment ce qui à la fois m’échappe, et m’enveloppe, et m’enserre ? Jusqu’à la douleur parfois. Pas d’étouffement. Ni la sensation même d’être broyé. Innommable.
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mà j monologue 9 agora ou panoptique ?
ne rien s’interdire (pas màªme la défaite)ne plus creuser le silence mais le laisser t’emplir (y reprendre souffle)interroger le passé à mains nues (ne rien en exiger)faire la part de l’air et du silence (chaque fois qu’aspirer)
c’est se dire qu’une salle des profs, avec ses fauteuils laids, ses tables basses encombrées de revues syndicales ou de programmes de théà¢tre qui datent — cette faà§on qu’ont ces paperasses de désancrer du présent, de rendre le lieu encore plus incertain — sa machine à café, son distributeur à canettes, barres sucrées,[...]
monologue 6 mis à jour
A.G.M. (animal génétiquement modifié)
tu dis : « Ce n’est pas passer à côté des jours qui me fait peur, mais demeurer sur le seuil... » tu dis : « Qu’il fasse jour ou pas quand tu te réveilles, c’est pas ça l’important : mais qu’il y ait des sons qui te parviennent du dehors, histoire d’être sûr que ça existe encore le monde autour. » tu dis : « Le[...]
Poèmes express produits grâce au code de Joachim Séné, de l’Oulipo à contrainte graphique ! Sur Face de bouc, c’est par ici. Avec cette fois utilisation de ma propre liste de mots, tout du moins pour partie.
Et de nouveau un poème express à la main, à la manière de Lucien Suel.
Peut-être l’amorce d’une série.
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