bienvenue dans l’atelier
reprendre la route... si seulement tu pouvais... chaque jour ou quand l՚envie... whiskey and miles of travelin՚... is all I understand... descendre ces marches... le monument aux morts... partir d՚ici... dans ta chambre qu՚appris la route... la 66 et toutes les autres... fictions sorties plein pot des enceintes... perspectives tendues comme les riffs qui[...]
Constat : consacré pas mal de temps à la musique depuis trente ans ; en ai écouté, joué ; ai souvent intégré des extraits de chansons dans ce que j՚ai écrit ; persuadé qu՚on est nombreux à garder en mémoire des bribes de chanson, deux ou trois vers qui ont frappé juste à un moment de nos vies, grà¢ce auxquels on a eu l՚impression (parfois illusoire) d՚un peu mieux[...]
seul à seul au volant... seul avec tes flippes et tes fantasmes... mimer cavale... jouer les Kerouac... on the road again... un des premiers riffs que tu aies su jouer... partir au hasard... sur un coup de tàªte... pour n՚importe où... n՚importe quand...
c’est d’une chambre qu’il faut démarrer, de l’espace clos où se retirer mais aussi se construire : cabinet de lecture, cabinet d’écoute, lieu de retrait (désormais c’est le bureau qui permet le seul) d’un mercredi matin, temps de latence parce que seulement l’après-midi qu’à vélo ou 102 Peugeot rejoindre les copains, et écouter des 33 tours pendant des heures, dans[...]
ville à retrouver en creux... comme imprimée au dedans... ville tout comme maison... coz՚ I՚m a homesick boy... been away from home too long... pas pour toi le refrain du bluesman sur la route... ce besoin de laisser derrière toi la ville et ses fantà´mes... les tiens...
à écouter avant, pendant ou après la lecture...
hard times, hard times, assis à la table de ta cuisine, un mug de café et tes clopes, écouter en boucle, les machines le permettent, sans avoir besoin de te relever, monter le volume et que à§a s’installe, quoi c’est pas ton affaire, le piano qui tient l’ensemble, les phrasés brefs de la guitare, ne pas dire[...]
Il y a cette faà§on de démarrer, préluder, figures imposées, puis les mots qu’on pose, collages, quelques scènes, du seul, de l’abandon, de devenir pràªcheur et ne plus bosser, du trop de whisky qui vous bousille la vie, et puis les femmes, matière qu’on brasse, des chansons qu’on connaît, improviser dessus, et à un moment, instant de grà¢ce, coup de bol, non, c’est[...]
àªtre celui qui cherche... du boulot... un endroit où se poser... où ne plus àªtre seul et la grande ville autour de soi... down the line where I՚m better known... everyday I have the blues... poussé à bout... écrasé de tout ce qui pèse...
I can’t help about the shape I’m in
I can’t sing, I ain’t pretty and my legs are thin
But don’t ask me what I think of you
I might not give the answer that you want me to
Peter Green, Oh well
écrire à partir de ce qui se dit là , corps, rythme, scansion de la phrase, quoi faire de sa vie, l’alcool, et le reste ne plus faire référence à des vidéos youTube qui finissent par ne plus àªtre en ligne, bidouiller avec PopCornMaker