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notes sur le blues

porte entr’ouverte

Il y a cette faà§on de démarrer, préluder, figures imposées, puis les mots qu’on pose, collages, quelques scènes, du seul, de l’abandon, de devenir pràªcheur et ne plus bosser, du trop de whisky qui vous bousille la vie, et puis les femmes, matière qu’on brasse, des chansons qu’on connaît, improviser dessus, et à un moment, instant de grà¢ce, coup de bol, non, c’est d’avoir creusé avant, mis en condition à chanter du connu, que vienne un peu du dedans, l’exprimer, dans l’appui sur les cordes, le tempo qu’on module, et la voix qui n’est plus tout à fait la màªme, le souffle qu’on va chercher un peu plus bas, c’est l’intérieur qui transpire, c’est pas du mot, ni de la phrase, une intensité, une porte entr’ouverte, et c’est peut-àªtre là , dans ce territoire fragile, la porte entr’ouverte, l’intensité, que convergent la démarche d’improvisation guitare en mains et d’écriture, dans cet avancée parmi les figures imposées, tout ce matériau de fiction engrangé, ces œuvres lues, remà¢chées, ruminées, jusqu’au moment où choper autre chose que du convenu, rien qu’un peu, un tout petit peu.

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