bienvenue dans l’atelier
la faà§on qu’il avait de dire à§a, cherche pas !, ce qu’il y mettait de distance et de renoncement, de fatigue aussi, comme de saboter ce qui précédait, poser les mots aussità´t tout dézinguer, pas s’excuser d’avoir dit, mais que dire puisse àªtre nécessaire mais sans importance sinon pour lui, cherche pas !, trop d’images[...]
c’est la phrase et pourtant des livres il y en a à la maison, ne jamais savoir lesquels ni ce qu’ils font là , c’est des livres si t’en veux faut me demander, à§a moi je t’en achète, y’a pas de problème, c’est et dire que moi si j’avais le temps, j’adore à§a les bouquins, c’est si souvent[...]
J’ai croisé un peintre en montant l’escalier, seau de peinture d’une main, avec l’autre tenant un escabeau sur l’épaule. Le gars devait avoir terminé son chantier. J’ai fait ma pause habituelle sur le palier du cinquième, les doigts sciés par mes deux sacs de courses. Plus que quatre à gravir. Le syndic finirait bien[...]
tu dis qu ?une gymnastique quotidienne, rien de plus, et qu ?après tout chacun la sienne, selon convenances, et qu ?à ce prix seulement trouver ton point d ?équilibre, rétablir centre de gravité, au prix d ?un saut dans le vide, si l ?inconnu peut porter ce nom, quoi qu ?inconnu ne convienne pas davantage, une zone à explorer plutà´t, une friche où[...]
Montrésor, 3 Rue Abel Marinier
Poèmes express produits grâce au code de Joachim Séné, de l’Oulipo à contrainte graphique ! Sur Face de bouc, c’est par ici.
Et un poème express à la main, à la manière de Lucien Suel.
se lever, et savoir que tu ne feras rien de ta journée, ou presque, en avoir l’intuition, parce que la certitude ce serait trop, trop pesant, trop vertigineux, pas sûr que tu puisses supporter pareil horizon vide, c’est se sentir lourd, même dans une carcasse frêle depuis toujours, c’est le sommeil aux épaules, pas tant la tête vide,[...]
ne rien négliger du diurnet’asseoir devant ta fenàªtre chaque nuit (et devant nulle autre)ne confier ton reflet qu’avec circonspectiongémir autant que nécessaire (ce n’est pas geindre)
Poèmes express produits grâce au code de Joachim Séné, de l’Oulipo à contrainte graphique ! Sur Face de bouc, c’est par ici.
Et un poème express à la main, à la manière de Lucien Suel.
croiser au supermarché une connaissance perdue de vue depuis des années, croisée dans ce même lieu de temps à autre, croire qu’on s’en tirera d’un bonjour lointain, protégé par la file d’attente à la caisse, que suffiront le prénom retrouvé et un signe de la main, comprendre qu’on vous attend, chariot enfin vidé sur le[...]
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