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en lisant Zola #1

Zola parlait de curée ; aujourd’hui, c’est de dépeçage qu’il faudrait parler/écrire.
Chez Zola, les loups sont autant financiers, politiques qu’alcooliques.
Cette image qu’on donne des Rougon-Macquart à l’école, dans les manuels, à petits coups d’extraits bien limités : misère, alcoolisme, pauvreté, déchéance, quand il est aussi question de fortunes bâties par tous ceux qui détestent l’idée même de République. Ce que cache ce dégoût si souvent affiché pour Zola.
Le personnage du vieux dans La faute de l’abbé Mouret, lecteur d’une bibliothèque datant du 18ème siècle : le naturalisme, loin du cliché du sombre, héritier des Lumières, et parfois solaire.
Beauté des femmes. Le bonheur passe aussi par la chair.
L’écrivain de la ville capable aussi de paysages, et cette figure centrale du jardin dans les premiers tomes (La Faute de l’abbé Mouret, La conquête de Plassans).
La maison qui brûle (La conquête de Plassans), les ruines d’un passé (La Faute de l’abbé Mouret), l’hôtel désormais fermé (L’Assommoir).
La voix des extrêmes et des réactions de toutes sortes sont sans aucun doute aussi portées par nos silences. Tant de façons de (se) divertir.

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