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habiter | anthologie

hanter


hanter
1. Occuper de sa présence un lieu fréquenté ou désert.
En partic. [En parlant de fantà´mes, d ?esprits]
2. Littér. Fréquenter assidà »ment.
à‰tymol. et Hist. 1. a) Début xiie s. « fréquenter » (St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 1708) ; b) 1121-34 « fréquenter, se tenir souvent en un lieu » (Ph. de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 1361) ; 2. a) 1800 des esprits hantaient chaque village (Delille, Homme des champs, p. 62) ; b) av. 1848 chambre hantée (Chateaubr., Mém., t. 4, pp. 195-196) ; 3. 1836 « obséder, poursuivre » (Stendhal, H. Brulard, t. 1, p. 311). Empr. de l ?a. scand.heimta « conduire à la maison », dér. de heim « à la maison » qui s ?accorde bien avec l ?ancienneté et la fréq. du mot en Normandie d ?où il a gagné le reste du domaine d ?oà¯l. Le sens 2 est peut-àªtre dà » à l ?infl. de l ?angl. to haunt « fréquenter, hanter (en parlant des spectres ou des fantà´mes) », lequel est issu de l ?a. fr. hanter (1) [anglicisme introduit peut-àªtre par les romans fantastiques d ?Ann Radcliffe (1764-1823) et autres], ou plus vraisemblablement à celle du norm. hanté « fréquenté, visité par des spectres », hant « fantà´me, revenant » (v. FEW t. 16, p. 191b).
hantise
A. Vieilli
1. Fréquentation, commerce familier chez quelqu ?un (Ac.).
2. Lieu que l ?on hante.
Hantement, subst. masc.Synon. de hantise.
Hanter (Robert étymologique)
XIIe s. « habiter » d ?où « fréquenter », XIXe s. en parlant des fantà´mes, sous l ?influence de l ?équivalent angl. : anc. scandinave heimta « ramener les troupeaux passer l ?hiver à l ?étable », « retrouver », verbe construit sur la base de haim (frq. « maison »)

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