bienvenue dans l’atelier
Vierzon, Rue des Ponts
Pourquoi les lieux sans qualité viennent-ils toujours à bout des réticences de ceux qui les occupent ? Pourquoi les résidents refusent-ils souvent de reconnaître leur laideur quand les passants occasionnels n’ont aucune peine à l’admettre ? C’est qu’à la longue, les lieux de résidence (contraints ou choisis) et leur environnement[...]
quitter la ville... récupérer la nationale... vite traversé le centre... pas bien grand ici... impossible de t ?y perdre... t ?y délivrer de tout but... tu t ?arràªterais... voudrais marcher au hasard... à§a que tu aimais quand traînais dans Paris... ce possible d ?aller sans trop savoir... tandis qu ?ici... en mémoire les images du parcours... aucune[...]
je connais des maisons debout comme des miroirs, arbustes ensauvagés de ronces, lierre qui grimpe jusqu’au toit, fenêtres aux volets pas même clos et rideaux qui grisaillent
(...) à§a, c’était la voix que je n’écoutais jamais. Parce que si ৒avait été le cas, je n’aurais pas bougé de la ville où j’étais né, j’y aurais travaillé à la quincaillerie, aurais épousé la fille du patron, fait cinq gosses, aurais lu les bandes dessinées du journal du dimanche matin, calotté les mà´mes[...]
Blois, 17 Rue Porte Chtraine
ce territoire autour... tu n ?irais pas... ces rues désertes qui n ?en étaient pas... un nom des bandes blanches des bordures de trottoirs... mais à longer tous ces parkings... ne menaient nulle part... espaces vertigineux dès que vides... absurdes de nuit... comme quand ce tour le dimanche... après manger... tes parents disaient que là ou ailleurs...[...]