bienvenue dans l’atelier
Chà¢teaudun, Avenue du Général de Gaulle
c’est apprendre que sur l’emplacement de deux des trois camps d’internement du Loiret de la seconde guerre mondiale s’élèvent des établissements scolaires, c’est aller sur les sites des bahuts et constater qu’aucune allusion à , c’est se demander si une plaque quelque part pour dire les ombres, ou résolument les abandonner au silence, ce que à§a fait de travailler[...]
afin de les rendre plus visibles et préhensibles, nourrir aussi tes peursimaginer la vie dans la cabine d’une grue (d’un qui ne redescendrait plus)faire liste de tous les mots que tu n’emploies jamais (ainsi dresser portrait en creux ?)veiller à distinguer mots inutiles / interdits /[...]
ne rien retrouver (ni la rage ! ni l’énergie !)ne rien regretter, pas màªme le mouvement mécanique de la montre remontée chaque jour (mais le ressort froid qu’on y trouve)ne rien reconstituer (trop de vides et temps morts)
traverser les clairières sans te retournerlaisser ràªver chaque part de ton corpsécrire les ombres franches de l’embellie du soirne rien tenter d’ajuster (pas màªme ton présent)
Saint-Jean-de-Braye, angle rue des Saules et rue des Peupliers
la faà§on qu’il avait de dire à§a, cherche pas !, ce qu’il y mettait de distance et de renoncement, de fatigue aussi, comme de saboter ce qui précédait, poser les mots aussità´t tout dézinguer, pas s’excuser d’avoir dit, mais que dire puisse àªtre nécessaire mais sans importance sinon pour lui, cherche pas !, trop d’images et de passé accrochés aux phrases, et[...]
tu dis : « On les désigne comment, les vies qu’on n’écrit pas ? » tu dis : « Celui qui feuillette le dictionnaire tout le jour, c’est pas du monde qu’il s’éloigne. » tu dis : « Cette confusion, si souvent, de l’isolement et de l’éloignement. » tu dis : « De l’isolement et de la solitude. » tu dis : « De l’isolement et de la misanthropie. » tu dis : « De l’isolement et de[...]
tu dis : « C’est pas si souvent les bouquins où il reste pas de place pour écrire. » tu dis : « Les piles de bouquins ça m’a toujours fait peur : tellement de jours aussi laissés en attente. » tu dis : « Juste un mauvais rêve : que le texte s’efface au fur et à mesure que tu écris dans la marge. » tu dis : « On rigole bien du lecteur qui reprend chaque fois le même[...]
Poèmes express produits grâce au code de Joachim Séné, de l’Oulipo à contrainte graphique ! Sur Face de bouc, c’est par ici.
Et un poème express à la main, à la manière de Lucien Suel.
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