bienvenue dans l’atelier
printemps à n’en pas douter :
les lèche-pivoines sont fleuries, les iris-de-nuit ne tarderont plus, de même les « murmures lactés » — il doit bien exister un nom plus scientifique, mais qu’importe —, en bourgeons les peines-du-jour, idem les « folles amandes », les croche-menus, et le sainfoin des morts, sans oublier les premières grappes du[...]
ne rien n’admettre que tu n’aies auparavant stratifiéne plus envier le granit (ou tout autre minéral)une à une percer les boursouflures du mondeécrire boustrophédon (et l’endroit et l’envers)apprendre à lire boustrophédon (et proscrire l’usage du miroir)
L՚œil accroché aux objets ; màªme répétition qu’aux faà§ades et aux plantes ; imaginer le tableau à passer le jour du ramassage des encombrants.
J’ai décroché. Une voix masculine. Et un brouhaha d’autres en fond. Le gars connaissait mon nom. Il voulait me prévenir que madame Olga, médium. Là j’ai raccroché. Et même failli en rire. Inconscient que la suite de ma journée serait foutue. Traversée indécis, tout blindé d’ironie. Mais taraudé pour chacun de mes actes, chacune de mes paroles. Mine de rien j’avais[...]
Poèmes express produits grâce au code de Joachim Séné, de l’Oulipo à contrainte graphique ! Sur Face de bouc, c’est par ici.
Et un poème express à la main, à la manière de Lucien Suel.
apprendre à ne rien garder, pas màªme un crà¢neréapprendre le souffle légerd’un doigt, tracer un signe sur la vitre (c’est vapeur éphémère)demeurer capable d’effacerapprendre à s’effacer (c’est forme réfléchie)
J’étais venu rendre visite à mon frère qui, chaque été, encadrait des chantiers de fouilles archéologiques ouverts aux amateurs. Cette année-là , c’était dans le Morvan qu’il fouillait le sol. Un site gallo-romain d’après les explications qu’il m’avait données au téléphone, mais que j’avais écoutées d’une oreille très distraite. Je n’avais jamais trop compris cette[...]
William Chester Burnett demeure assez largement méconnu du public européen, et c՚est bien dommage. Auteur d՚une dizaine de polars et romans noirs, il est de cette race d՚écrivains qui ne se laissent pas facilement apprivoiser. Souvent provocateur, parfois màªme déroutant – dans son premier ouvrage, Hell ain՚t a bad place to be (Anyway Press, 1992), le narrateur[...]
tu dis : « Ce n’est pas passer à côté des jours qui me fait peur, mais demeurer sur le seuil... » tu dis : « Qu’il fasse jour ou pas quand tu te réveilles, c’est pas ça l’important : mais qu’il y ait des sons qui te parviennent du dehors, histoire d’être sûr que ça existe encore le monde autour. » tu dis : « Le matin n’est pas le temps des craintes ; en revanche, pour[...]
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