bienvenue dans l’atelier
Rester allongé ne résout rien. Appeler ça comment ce qui à la fois m’échappe, et m’enveloppe, et m’enserre ? Jusqu’à la douleur parfois. Pas d’étouffement. Ni la sensation même d’être broyé. Innommable.
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Dehors me manque. Y marcher. Imaginer l’au-delà de ces cloisons capitonnées est sans doute plus facile que comprendre ce qui se joue ici. Et alors ?
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Des noms me reviennent, mais sans visage. Ce n’est pas question d’oubli. La même chose avant. Rien qu’un contour perçu. Jamais pris soin pour chacun de le définir.
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Tension de l’insomnie. Et le vide qui l’accompagne. Traversé d’images. Grelottant.
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Dresser la liste de ce que je perçois d’ici : pas sur le gravier, roues, moteurs au ralenti, conversations — peu, souvent comme étouffées, l’effet du béton —, miaulements, sirènes — sur le boulevard, si je n’ai pas perdu mon sens de l’orientation. Et ces bruissements. La nuit. Je me tiens à l’écoute.
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J’envisage toujours ma mort comme un possible. Multiplie les scénarios. Combien d’autres encore à venir ?
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Ne plus faire partie de la cohorte. C’est déjà ça. Mais leurs chuchotements la nuit.
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Ils l’appellent l’écouteuse. Qu’elle vienne, je n’aurais rien à lui dire. Je me sens tellement loin. Décider n’est plus mon lot.
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Piocher parmi ces noms qui reviennent. Dresser la liste de ceux qu’on aimerait visiter. Ces rêves où je côtoyais les morts. Mais d’ici, comment rejoindre ?
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Je me souviens de ces blues où s’allonger équivaut à renoncer, et à soi et au monde.
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