bienvenue dans l’atelier
Dehors me manque. Y marcher. Imaginer l’au-delà de ces cloisons capitonnées est sans doute plus facile que comprendre ce qui se joue ici. Et alors ?
précédent | suivant
Des noms me reviennent, mais sans visage. Ce n’est pas question d’oubli. La même chose avant. Rien qu’un contour perçu. Jamais pris soin pour chacun de le définir.
précédent | suivant
Un si long temps passé à infuser. Et pourtant je sortirai d’ici pétri de silence.
précédent | suivant
Tension de l’insomnie. Et le vide qui l’accompagne. Traversé d’images. Grelottant.
précédent | suivant
Dresser la liste de ce que je perçois d’ici : pas sur le gravier, roues, moteurs au ralenti, conversations — peu, souvent comme étouffées, l’effet du béton —, miaulements, sirènes — sur le boulevard, si je n’ai pas perdu mon sens de l’orientation. Et ces bruissements. La nuit. Je me tiens à l’écoute.
précédent |[...]
(47)
J’envisage toujours ma mort comme un possible. Multiplie les scénarios. Combien d’autres encore à venir ?
précédent | suivant
Ne plus faire partie de la cohorte. C’est déjà ça. Mais leurs chuchotements la nuit.
précédent | suivant