tu dis : « Cet empilement des morts au long d’une vie, comme une poussée... »
tu dis : « Tu sais vers quoi. »
tu dis : « Qui d’autre que les morts pour s’orienter ? »
lire la série dans son intégralité : 1 | 2 | 3
Accueil > SITE > archives| brouillons > séries passées > tu dis
tu dis
-
tu dis (32)
16 mai 2014, par M.B. -
tu dis (30)
5 février 2014, par M.B.tu dis : « J’ai rêvé d’une machine qui dresserait la liste des mots que je n’emploie jamais. » tu dis : « Elle m’apprendrait quoi, cette liste ? » tu dis : « J’écrirais quoi avec ? » tu dis : « Avec ça, écrire des fictions qui t’embarquent dans le neuf ! » tu dis : « Des fictions où, à les relire, tu ne croises jamais ton visage. » tu dis : « Pas que tu serais resté sur le seuil, mais rien de toi qui s’y embusque. » tu dis : « Un monde où te perdre, (...)
-
tu dis (29)
28 janvier 2014, par M.B.tu dis : « Quand je descends l’escalier dans la nuit, c’est par le rythme que j’évite la chute. »
tu dis : « La même chose quand j’écris. »
lire la série dans son intégralité : 1 | 2 | 3 -
tu dis (28)
27 janvier 2014, par M.B.tu dis : « Il y a des jours où j’ai peur — et du dégoût aussi et de la colère. » tu dis : « C’est pas le nombre qui me fait peur, mais la haine qui se concentre en chacun. » tu dis : « C’était si confortable de demeurer spectateur. » tu dis : « De se prétendre blindé, aussi. » tu dis : « Et à ceux qui raillent en souriant ce qu’ils appellent ton pessimisme, ou ton prétendu goût du tragique... » tu dis : « Rien à leur rétorquer — mais se préparer à les (...)
-
tu dis (27)
25 novembre 2013, par M.B.tu dis : « On les désigne comment, les vies qu’on n’écrit pas ? »
tu dis : « Celui qui feuillette le dictionnaire tout le jour, c’est pas du monde qu’il s’éloigne. »
tu dis : « Cette confusion, si souvent, de l’isolement et de l’éloignement. »
tu dis : « De l’isolement et de la solitude. »
tu dis : « De l’isolement et de la misanthropie. »
tu dis : « De l’isolement et de la méconnaissance du monde. »
lire la série dans son (...) -
tu dis (26)
18 novembre 2013, par M.B.tu dis : « Nommer, j’ai cru un temps que c’était possible. »
tu dis : « Rien de définitif là -dedans : t’obtiens un peu de précision, et déjà c’est autre chose qu’il faudrait pouvoir discerner. »
tu dis : « Rien que du mouvant, à ton image. »
tu dis : « Du mouvant, et de l’incertain aussi. »
tu dis : « Au moins la tension du dedans aura trouvé de quoi se tourner vers. »
lire la série dans son intégralité : 1 | (...) -
tu dis (25)
14 novembre 2013, par M.B.tu dis : « Pas pour fuir que je creuse les heures du matin. »
tu dis : « Rien à oublier dans la fiction ! »
tu dis : « Mais quand même renoncer est difficile, il reste quoi d’autre sinon ? »
tu dis : « Il faut bien avoir quelques rendez-vous avec soi. »
tu dis : « Pas de prix ce truc : seul, s ?assurer qu’encore vivant. »
tu dis : « Non, j’en vis pas comme ils disent : mais leur faire comprendre que c’est ça aussi qui me maintient debout. »
lire la série dans son (...) -
tu dis (24)
16 octobre 2013, par M.B.tu dis : « Partir, pourquoi pas ? Mais trouver un ailleurs ... »
tu dis : « Rêver de départ, quand c’est d’élan qu’on manque. »
tu dis : « Le bruit de la porte qui se referme, et peut-être rien d’autre. »
tu dis : « Toutes les villes se ressemblent : mais les vies qu’on y aurait menées ? »
tu dis : « D’abord au hasard que tu vas dans la ville. Après, ce qui guide tes pas sinon l’habitude ? ... »
tu dis : « Une vague attente aussi. (...) -
tu dis (23)
10 octobre 2013, par M.B.tu dis : « Toujours se méfier de la mémoire des doigts ; autant sur le manche que sur le clavier. »
tu dis : « Ne crois pas que tu écrives seul : les morts qui t’accompagnent. »
tu dis : « Eux qui te proposent leurs grilles. »
tu dis : « Eux qui ralentissent. Qui accentuent. Qui accélèrent. »
tu dis : « Le premier mode que tu apprends, si tu savais avant... »
tu dis : « Idem pour le premier livre : inachevé, toujours en embuscade. (...) -
tu dis (22)
8 octobre 2013, par M.B.tu dis : « On parlait de tonalité à l’école, pour les textes, jamais du mode. »
tu dis : « Sur une guitare, avec cinq notes, tu peux aller loin. »
tu dis : « Je sais même pas combien de mots me sont nécessaires. »
tu dis : « Les accords, c’était les yeux fermés que je les apprenais, pas moyen autrement. J’ai pas su pour écrire... »
tu dis : « Une grille d’accords : peut-être à ça que ressemble le plus une bibliothèque. (...)