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soutènements

Cette catégorie contient 31 billets

sur quoi prendre appui

prétendre savoir

Quel homme peut prétendre savoir ce qui se passe dans le cerveau d’un autre homme ? Ou de sa propre femme ? Ou màªme de son chien ? Simenon, Le Rapport du gendarme (Lire la suite…)

question

Les gens ne savaient pas. Les gens ne comprennent jamais. Parce que s’ils comprenaient, il n’y aurait peut-àªtre pas de vie possible ? Simenon, La vérité sur Bébé Donge (Lire la suite…)

je ne rentrais pas les mains vides

En màªme temps que les ouvrages dont l’intéràªt tenait à l’éloignement des choses qu’ils disaient, j’ai donc cherché celui dont j’ignorais le titre te qui s’appliquerait au lieu où je lisais, à l’air ancien qu’on respirait, à l’insuffisante lumière, à l’ennui, aux réclamations qu’on brà (...) (Lire la suite…)

j’avais espoir

De ce jour à celui où mon père m’a quitté, ce fut l’inverse. Après l’avoir fui, je suis allé continuellement à lui pour l’entraîner avec moi de l’autre cà´té, celui dont nous participons aussi, quoique ce ne soit par rien qui se touche, et lui s’est obstiné de toute la force qui est à peu près la màªme partout, pour (...) (Lire la suite…)

en compagnie des amis trépassés

C’est une croyance généralement répandue que les à¢mes du purgatoire ont tous les ans vingt-quatre heures de répit à leur souffrances, à l’époque de la fàªte des Trépassés. Cette croyance n’est pas particulière au pays ; on la retrouve dans un fabliau du Moyen Age. Ce qui est particulier au département de la manche, ou plutà´t à une (...) (Lire la suite…)

un folklore à sa convenance

Mais il y a folkloristes et folkloristes. J’en ai vu de singuliers, quelques-uns d’effarants.On se fait un folklore à sa convenance. On attend des fées. On part à leur rencontre, le bà¢ton du pèlerin à la main. Elles ne viennent pas, elles ne répondent pas, et le bon peuple, sommé de dire où elles sont, ne sait pas ce qu’on lui veut. (...) (Lire la suite…)

l’appétit de sens

Le propre de la langue, non seulement en regard de la parole, mais encore dans la parole màªme, se caractérise par un excès de sens qui ruine l’obtention de sens. L’errance polysémique et polytropique, l’accumulation excessive des significations, la pléthore d’idées, d’injonctions ambivalentes, de compréhensions incertaines (...) (Lire la suite…)

n’est jamais un non-lieu

A Origny, et c’en est màªme étrange, pas l’ombre d’une barre ou d’un lotissement, rien que le plan en Y de deux grandes rues étirées où de petites maisons de briques s’appuient les unes contre les autres, le principal spectacle étant celui de la circulation automobile, à commencer par celle des camions. Une sorte (...) (Lire la suite…)

démàªler

En somme, ceux de son à¢ge ont connu trois mondes différents. Quel que soit le niveau social où ils sont nés, ils ont eu des grands-pères à longue barbe, en redingote et en chapeau haut de forme, des grands-mères en robe longue, un chignon sur le sommet de la tàªte, des moustaches à leur père et chacun a eu au moins un oncle fier de ses larges favoris. (...) (Lire la suite…)

à poignée leurs richesses et leurs mauvais sorts

Quand nous avons dépassé un certain à¢ge, l’à¢me de l’enfant que nous fà »mes et l’à¢me des morts dont nous sommes sortis viennent nous jeter à poignées leurs richesses et leurs mauvais sorts, demandant à coopérer aux nouveaux sentiments que nous éprouvons et dans lesquels, effaà§ant leur ancienne effigie, nous les refondons en une (...) (Lire la suite…)