bienvenue dans l’atelier
Incapable de dire pourquoi mais depuis deux ans je reà§ois dans ma boîte aux lettres des catalogues de l’Union Départementales des clubs d’Aînés du Loiret. Pour ce qui est du département, j’y réside, mais rural, non, me revendique pavillonnaire de l’entre deux suburbain ! Quant à faire partie des aînés... N’empàªche, drà´le[...]
journal vidéo du 30 janvier 18
je connais des maisons debout comme des miroirs, arbustes ensauvagés de ronces, lierre qui grimpe jusqu’au toit, fenêtres aux volets pas même clos et rideaux qui grisaillent
Compter les hommes en noir. Parce que l’impression que plus nombreux. Ou est-ce d’avoir si longtemps été éloigné de la ville ? Leur présence autour de la gare et dans le centre. Marchant en groupe ou seul. Avec ou sans valise. Rare qu’ils n’aient pas au moins un sac en bandoulière. Leur pas pressé. Ou réunis au bas d’un[...]
Avant le coucher mon père et moi chacun à un lavabo lui se trouvant jaune moi mentant que pas tellement. (Valérie Rouzeau dans Pas revoir)
Et aussi ce désir que tu as formulé un jour, un jour gris où ton fauteuil inclinable prenait toute la place dans le salon, avec son tissu turquoise, ses accoudoirs et son assise réglables, aussi le repose-tàªte, un[...]
Nous aussi, on pourrait nous laisser comme à§a. Discrets, tout enveloppés d’herbes. En file au long du chemin, pas moins seuls qu’au cimetière et tout aussi silencieux. On regarderait ceux qui marchent encore. On écouterait. Pas tant leurs mots. On a tellement passé de temps avec, s’en est tellement encombré. Le bruit de leurs pas[...]
une vieille histoire, tu disais que depuis toujours, ces réflexions le matin, quand te pointer là où tu dois et pas toujours l ?envie, ou l ?après-midi, quand ce creux qui vient te prendre, le regard un peu plus flou, le geste moins précis, et le monde à telle distance, un chaque fois pour te parler de fàªte dur de s ?en remettre pas tant fumé ce[...]
ce territoire autour... tu n ?irais pas... ces rues désertes qui n ?en étaient pas... un nom des bandes blanches des bordures de trottoirs... mais à longer tous ces parkings... ne menaient nulle part... espaces vertigineux dès que vides... absurdes de nuit... comme quand ce tour le dimanche... après manger... tes parents disaient que là ou ailleurs...[...]
L’homme au chien siffle, appelle de peu de syllabes, marche en enjambées décidées — c’est tout droit qu’il va, là où son chien déjà — le rattraper lui passer au collier la laisse qui pend dans sa main, balance au gré du bras qui accompagne le pas. L’homme au chien se projette — c’est un àªtre[...]