// Mots-clés

sons

6 billets

Articles

peur qui

peur qui nuit peur qui rien peur qui fou peur qui froid PEUR PEUR PEUR peur qui chien peur qui saoul peur qui rage peur qui tout peur qui rare peur qui frêle PEUR peur qui tunnel peur qui gouffre peur qui toujours peur qui n’est plus peur qui avant peur qui fêlure peur qui cassé peur qui profond peur qui rails droits peur qui infini peur qui[...]

redoux

redoux - demi sommeil allongé au canapé - cris des conures sur la terrasse - les piafs dans le jardin - grenouilles - l’autre soir grenouilles au premier plan au second le gamin de Bob Marley qui jouait à deux bornes d’ici - la veille un groupe de métal - percevoir les progressions harmoniques - imaginer les temps de harangue - un jour[...]

notules du film/écrire

Dans les dernières vidéos mises en ligne, ombres et jouer fort, les sons et les images, dans leur chaos volontaire, me semblent jouer un rôle de tenseurs. Le spectateur, déstabilisé faute de repères stables, soumis à l’imprévisible, se trouve placé dans un état favorisant la réception du texte improvisé oralement. Le texte se trouve ainsi mis en[...]

chaos/cri

quand pour choix deux chaos deux impasses tu fais quoi ?
eux qui te broient à distance et toi qui te ronge
pas même sûr de savoir encore serrer tes poings il te reste quoi ? il te reste à fermer les yeux et crier écrire ton cri pour qu’encore il soit possible dans ta bouche
crier c’est pour toi cri pour que moins[...]

jouer fort

écrire du jouer à fort quoi d’autre comme sur les pochettes de disque trois mots à jouer fort écrire un livre avec au dos ces trois mots à jouer fort pourquoi sinon pourquoi si c’est pas à jouer fort ça vaut pas la peine c’est rien c’est que des mots si c’est pas à jouer fort ça va chercher loin ça va pas au dedans ça va[...]

ombres

j’avance / je sais pas où je vais / mais je sais qu’il faut avancer / je me pose pas la question si je dors ou si je rêve / je sens mon corps l’effort les jambes qui vont / je sens la douleur à droite sous l’omoplate / celle qui pointe au bout d’une demi heure trois quart d’heure / je marche je sais pas vers quoi / rien ne m’y oblige est-ce pour autant[...]