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notes de chevet

promenade en bord de mer

se promener en bord de mer, comme la semaine dernière du côté du cap Fréhel ou de Trégastel, se demander pourquoi on aime autant marcher ainsi, en bordure de rivage, penser aux variations de la mer, à celles du ciel et des lumières, au plaisir du fluctuant, que l’on constate encore à regarder les photos prises — et comment on ne saisit rien, tout au mieux approche-t-on dans l’addition, accumulation, superposition des images —, se dire que le plaisir de la marche ici tient sans doute à cette façon qu’elle offre d’être au lieu dans sa variation, de s’y oublier — comment le discours intérieur, les pensées, peu à peu s’apaisent, puis s’effacent, comment le rythme de la marche, son déroulé devient l’unique conscience du temps —, venir y chercher un apaisement, même temporaire, une acceptation, jusqu’à presque ignorer la pointe acide du crépuscule, ressentir sans panique que le jour baisse et la fraîcheur tombe

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