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introspection

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garages

Bourges, 9 Rue Honoré de Balzac

ne pas t’encombrer

ne pas t ?encombrer, tu n ?en savais pas plus, seuls mots entendus, seuls mots retenus dans l’indécis du ràªve, tu t ?imaginais déjà table rase évacuer la gàªne, d ?un revers de main qu ?objets et paperasses glissent au sol, et tans pis pour la casse, c ?était simple, brut, définitif, ce qui te semblait du moins, mais tu as su depuis quelle trappe[...]

jardin, terre d’enfance

parvenu bientà´t à l’écriture de la partie centrale de la série entre deux, confrontation avec le jardin disparu de l’enfance, celui qu’on porte en soi, comme la chambre, la maison qu’on n’a jamais vraiment quittée au dedans, alors reprise du texte confié à Maryse Hache pour les vases communicants de septembre 2011.[...]

sun’s gonna shine

sun’s gonna in my back door someday à‡a fait peu en guise d’espoir de dépendre du temps qu’il fait. Certes métaphore. Mais ce poids de l’attente, cette forme de renoncement, cette humilité de qui sait qu’il n’y a pas grand chose à attendre de l’avenir, a intégré au plus intime que modestie s’impose,[...]

je me souviens | compilation 8

une version compilée et corrigée de la série "je me souviens"

désenfouir

Mais à quoi bon écrire si ce n’est pour désenfouir des choses, màªme une seule, irréductible à des explications de toutes sortes, psychologiques, sociologiques, une chose qui ne soit pas le résultat d’une idée préconà§ue ni d’une démonstration, mais du récit et qui puisse aider à comprendre — à supporter — ce qui arrive et[...]

tu dis (6)

tu dis : « Ce n’est pas passer à côté des jours qui me fait peur, mais demeurer sur le seuil... » tu dis : « Qu’il fasse jour ou pas quand tu te réveilles, c’est pas ça l’important : mais qu’il y ait des sons qui te parviennent du dehors, histoire d’être sûr que ça existe encore le monde autour. » tu dis : « Le[...]

tu dis (4)

tu dis : « Je sais que mon voisin du dessus porte une lame de rasoir en pendentif, mais j’ignore s’il l’enlève pour dormir. » tu dis : « Je n’ai jamais su conserver mes amulettes. » tu dis : « Connaître ce que chacun porte à son cou, à son poignet, et tous les tatouages sur des millions de corps : ce ne serait qu’à peine[...]

ne jamais se résoudre à la fuite

(C ?était donc tout mensonge, ma solidité ?) H. Michaux, « Jouer avec les sons », Passages
Tu t ?étais cru fort, tout te paraissait tellement plus simple – tellement plus simple, combien de fois l ?avais-tu répété ? – tu n ?attendais plus rien, disais-tu, ce n ?était que prendre ta voiture, avaler ces kilomètres, un aller-retour, sans plus, rien là de[...]

tu dis (8)

tu dis : « Quand je marchais dans la ville la nuit, je savais pas que c’était dans le silence que j’avançais. » tu dis : « C’était rassurant de suivre le fleuve, lui emprunter sa direction. » tu dis : « Quand tu marches à deux dans la nuit, le moment où sans rien convenir on finit par se taire... » tu dis : « Leurs lignes noyées dans[...]

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