bienvenue dans l’atelier
accompagner le vertigene plus t ?enfoncer au plein du journe plus craindre trépanation par l ?horizonlongtemps mà¢cher les échos du sous-sol
ne plus demeurer immobile aux mots qui contournentpratiquer le creusement autrement que par vrillemarcher au-dedans sans souci de l ?heureun à un caresser les cadenasen silence regarder vaciller tes motsne plus rien combler de décombresplus souvent t ?asseoir près du fleuvecultiver l ?écart et non la[...]
ne plus la nuit triturer en vain l ?ombre des lendemainschaque jour devant l ?écran s ?adonner au laisser venirdes deux mains t ?ouvrir thorax au ventn ?accorder d ?importance qu ?à l ?écart
c’est, au hasard d’un exercice, lire cette réplique de Giraudoux, Intermezzo : Le plafond, dans l’enseignement, doit àªtre compris de faà§on à faire ressortir la taille de l’adulte vis-à -vis de la taille de l’enfant. Un maître qui adopte le plein air avoue qu’il est plus petit que l’arbre, moins corpulent que[...]
c’est entendre l’expression burn out, constater qu’elle s’installe, se demander à quoi elle correspond, si le mot dépression ne suffirait pas, se dire qu’au-delà du cliché sur l’enseignant dépressif bon pour clinique MGEN, sans doute une véritable souffrance au travail, mais aussi vice du temps de tant/trop[...]
tu dis : « Quand je marchais dans la ville la nuit, je savais pas que c’était dans le silence que j’avançais. » tu dis : « C’était rassurant de suivre le fleuve, lui emprunter sa direction. » tu dis : « Quand tu marches à deux dans la nuit, le moment où sans rien convenir on finit par se taire... » tu dis : « Leurs lignes noyées dans[...]
tu dis : « De quoi j’ai peur, comme ça tout de suite je dirais de rien, mais peut-être parce que j’ai jamais trop pris le temps d’y penser... » tu dis : « Le gars qui cherche, de l’or ou n’importe quoi, mais que toute sa vie c’est chercher, il devient quoi une fois trouvé le filon ?... » tu dis : « Tu t’es déjà[...]
tu dis : « Chaque excès m’ampute. »
tu dis : « Rassembler les morceaux, mais ne savoir quoi faire de ton corps. »
tu dis : « Quand il n’y a plus que de la peur sous ton crâne, et le silence des pièces vides : les voix de la radio sont impuissantes. »
tu dis : « C’est l’envie de faire place nette, et l’énergie à rien. »
tu[...]
c’est constater qu’entamer deuxième décennie du 21ème et si peu d’écrivains du siècle précédent dans les manuels, c’est envie de sortir les griffes quand devoir subir les mais-quand-liront-ils-les-clà¢à¢à¢à¢ssiques-sissenètolycée ?, c’est le gamin qui en toute bonne foi déclare qu’il a lu Candide, enfin un résumé sur[...]