bienvenue dans l’atelier
un mariage sans issue, la nullité de certains hommes, un Anglais aux traits de jeune fille, la Loire, l’avant Révolution, un peu d’opium, une narration croisée
Le Roc Saint André – Loyat Quitter Roc Saint André en passant devant l ?usine qui fabrique des panneaux d ?aggloméré, à§a que j ?entendais cette nuit, bruit de masse ferraille, énormes tas de bois, rondins gros calibre, chutes variées màªme colorées, contourner l ?usine, poussière de bois dans l ?air, ne pas prendre de photos, mais garder en tàªte[...]
Chaque fois qu’on passe par là , une nouvelle tranchée s’est ouverte, un bout de ZUP avec des hangars qui se bà¢tissent sur des tronà§ons de route éventrés, où la boue jaune dégouline sous la pluie. Quand, d’un coup, le soleil se montre, le ciel forme de grands paysages, avec des miroitements sur les pans de nuages, comme des chà¢teaux[...]
masses grises - peu écrire - envie de lumière, besoin - envie que le soleil pénètre mon sang et désopile ma cervelle (Claudel, Connaissances de l’Est, "Heures dans le jardin") - image prégnante depuis quelque temps : quand aller au bord de la Vivonne, arrivée à Chateaudun, base aérienne semi désaffectée, un rond-point, la prison derrière ses[...]
vous vous taisiez... silence autour... élan du pont au dessus de l ?estuaire... deviniez Saint-Nazaire dans sa brume... cheminées loupiotes rouges... torches... un pétrolier parfois... structures floutées... masses lignes adoucies... estompé que là -bas métal... des gars qui bossent... regarder silencieux... livrés au lieu... contempler non... pas l[...]
Vers l’aval, Nantes essaime par grappes, le long de son estuaire, une partie de sa substance usinière en agrégats qui prolifèrent anarchiquement : une nébuleuse industrielle peu condensée, où la campagne trouve encore à s’installer largement dans les intervalles. De part et d’autre de la ville, la Loire des raffineries de pétrole et la[...]