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au fil des jours

promenade dominicale (3)

envers du décor

pour lire le texte, on peut passer la souris sur les photos

c'est tout faà§ade

d'ici la page se dérobe, il te faut lire l'arrière texte

c'est langue malmenée, mots qu'on tronque selon la longueur des faà§ades (faà§ades toujours)

c'est entre soi au milieu de nulle part

c'est l'improbable derrière les tà´les (rien, ils ne laisseront rien)

c'est temps qu'on passe, tu penses vacance, tu penses errance, te dis le code des cartes de crédit comme accès au réel (trappes infinies de l'illusion)

c'est tout va vite et bien

c'est sans répit

c'est jamais bien loin quand en voiture

c'est ne plus sortir de l'habitacle, ce n'est pas habiter, c'est illusion de chez soi mouvement en prime (et cette langue d'outre pour dire au-delà pacotille) ; tu penses langue de partout langue de nulle part

ne dure qu'un temps tout à§a, clinquant calanche ; ce qu'il faut c'est alimenter le flux

tu te dis qu'il serait temps d'apprendre à regarder en face

de ne plus laisser ton image se dérober aux déchirures ; tu te demandes quelle alternative entre épouser et te rétracter en marge étroite

Voir en ligne : promenade dominicale (2)

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