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introspection

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des jours où pas les mots

il y a des jours où pas les mots, à quoi à§a tient, ou bien là où à§a rompt, ou ronge ou cogne, c’est de la nuit, c’est au ràªve, un pli du ràªve, un je ne sais quoi, c’est tà´t l ?œil qui veut rien, ni mot ni ciel, tu sens que tout en trop et rien qui vaille, c’est tout en vrac et vie qui grince, quand eux les mots leur don du[...]

désenfouir

Mais à quoi bon écrire si ce n’est pour désenfouir des choses, màªme une seule, irréductible à des explications de toutes sortes, psychologiques, sociologiques, une chose qui ne soit pas le résultat d’une idée préconà§ue ni d’une démonstration, mais du récit et qui puisse aider à comprendre — à supporter — ce qui arrive et[...]

tu dis (6)

tu dis : « Ce n’est pas passer à côté des jours qui me fait peur, mais demeurer sur le seuil... » tu dis : « Qu’il fasse jour ou pas quand tu te réveilles, c’est pas ça l’important : mais qu’il y ait des sons qui te parviennent du dehors, histoire d’être sûr que ça existe encore le monde autour. » tu dis : « Le[...]

tu dis (4)

tu dis : « Je sais que mon voisin du dessus porte une lame de rasoir en pendentif, mais j’ignore s’il l’enlève pour dormir. » tu dis : « Je n’ai jamais su conserver mes amulettes. » tu dis : « Connaître ce que chacun porte à son cou, à son poignet, et tous les tatouages sur des millions de corps : ce ne serait qu’à peine[...]

tu dis (8)

tu dis : « Quand je marchais dans la ville la nuit, je savais pas que c’était dans le silence que j’avançais. » tu dis : « C’était rassurant de suivre le fleuve, lui emprunter sa direction. » tu dis : « Quand tu marches à deux dans la nuit, le moment où sans rien convenir on finit par se taire... » tu dis : « Leurs lignes noyées dans[...]

sweet bunker

Pas là à proprement parler qu’habiter. Mais si souvent pratiquer ces zones de repli. Au creux du passé, derrière murs épais et camouflés — rien à espérer de ces filets-là, sinon se protéger du dehors. Guère de bruit qui parvienne à filtrer : demeurer dans son silence, comme le malade qui garde la chambre dans son odeur. Et personne ici pour[...]

tu n’habitais pas la ville 8/13

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tu n’habitais pas la ville 6/13

j’avais espoir

De ce jour à celui où mon père m’a quitté, ce fut l’inverse. Après l’avoir fui, je suis allé continuellement à lui pour l’entraîner avec moi de l’autre cà´té, celui dont nous participons aussi, quoique ce ne soit par rien qui se touche, et lui s’est obstiné de toute la force qui est à peu près la màªme partout, pour[...]

tu n’habitais pas la ville 7/13

tu ne l’habitais pas, la recouvrais seulement de ta vacance

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