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Julien Gracq

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sourire à l’ordre impeccable

sourire à l ?ordre impeccable... chanson franà§aise... jazz... classique... pop rock... compilations placées en début de rayonnage... austérité alphabétique... Harvest ferait l ?affaire... tu as posé le disque sur la platine... t ?es approché de la bibliothèque... d ?avant l ?installation dans cette ferme... pin blanc des meubles en série... pas encore[...]

mécanique / électrique

Le sédiment pédagogique, le pli de l ?enseignement et de la recherche universitaire marquent fortement notre approche de l ?art. Avant màªme que nous l ?aimions, on a voulu nous l ?expliquer. Ce qui occupe l ?enseignant dans une œuvre d ?art, pour des raisons professionnelles d ?ailleurs valables, ce n ?est pas la libre imprégnation qui permet d ?en[...]

en rejaillir vivant

La surimpression envahissante de ce qui a été sur ce qui est constitue le don mélancolique et pulpeux du vieillissement, qui est, autant qu’une décrépitude physiologique, un décryptement fantomatique du palimpseste que devient avec l’à¢ge le monde familier. Chateaubriand l’a senti venir et s’y est complu plus vite qu’un[...]

petit doigt levé

belle illustration d’une conception de la langue, où on retrouve, comme écrivait Gracq, cette tendance à croire que le français ne peut s’écrire ou se parler qu’avec petit doigt levé, toute correction réservée aux élites, et le peuple hors normes ; me demande si on réfléchit à ça dans les IUFM... à la dimension politique de[...]

poussière confuse de bicoques neuves

Ici se fait jour la laideur particulière aux zones d ?urbanisation récente qui commencent à ceinturer un peu partout les villes : le cœur gris et bleu (ou gris et rose) des anciennes cités, serrées comme un poing autour de leurs ruelles, est noyé progressivement, ainsi que le cœur d ?un astre éclaté, dans une poussière confuse de bicoques neuves, qui[...]

purgée de ses rumeurs

Il y a dans notre vie des matins privilégiés où l’avertissement nous parvient, où dès l’éveil résonne pour nous, à travers une flà¢nerie désœuvrée qui se prolonge, une note plus grave, comme on s’attarde, le cœur brouillé, à manier un à un les objets familiers de sa chambre à l’instant d’un grand départ. Quelque chose comme[...]

cesser d’écrire

Pourquoi se refuser à admettre qu’écrire se rattache rarement à une impulsion pleinement autonome ? On écrit d’abord parce que d’autres avant vous ont écrit, ensuite, parce qu’on a déjà commencé à écrire : c’est pour le premier qui s’avisa de cet exercice que la question réellement se poserait : ce qui revient à dire[...]

dures faà§ades grises

virant sensiblement au sombre

Vers l’aval, Nantes essaime par grappes, le long de son estuaire, une partie de sa substance usinière en agrégats qui prolifèrent anarchiquement : une nébuleuse industrielle peu condensée, où la campagne trouve encore à s’installer largement dans les intervalles. De part et d’autre de la ville, la Loire des raffineries de pétrole et la[...]

la vie est ailleurs

La vie est ailleurs, très loin. Ici, on repose. (J. Gracq, La Presqu ?île)
je n ?habiterai pas vos ruines et vous le savez - toute feinte inutile quand les savoir ancrées - abîmées au plus creux de nos ventres - quand depuis si longtemps affleure l ?écho des mots enterrés - litanie vaine qui n ?écorche plus guère - empà¢te seulement - martèle le palais[...]

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