bienvenue dans l’atelier
Le sédiment pédagogique, le pli de l ?enseignement et de la recherche universitaire marquent fortement notre approche de l ?art. Avant màªme que nous l ?aimions, on a voulu nous l ?expliquer. Ce qui occupe l ?enseignant dans une œuvre d ?art, pour des raisons professionnelles d ?ailleurs valables, ce n ?est pas la libre imprégnation qui permet d ?en[...]
une veuve ruinée, le culte d’un mort, la rue Mazarine, une joueuse, un sculpteur, un artiste en formation, un militaire, la loterie, le jeu, Issoudun, un testament, un Espagnol
feuilleter un ouvrage, dans un moment d’ennui, de fatigue, ou d’incertitude, d’hésitation, lire un passage, le reconnaître, en chercher un autre qui revient en mémoire à l’état de traces, incertain, comme une impression, le retrouver, ou pas, ne pas s’obstiner à le chercher, accepter le hasard, ne croire ici à aucune forme[...]
Or, à la nuit tombante, un jeune homme passant devant l’obscure boutique du Chat-qui-pelote, y était resté un moment en contemplation à l’aspect d’une scène qui aurait arràªté tous les peintres du monde. Le magasin n’étant pas encore éclairé, formait un plan entièrement noir, au fond duquel se voyait la salle à manger du[...]
images qui resurgissent, c’est parfois au détour d’une lecture, parfois au travail, en train de faire émerger le sens d’un texte, ce qui le sous-tend, le porte, avoir besoin de trouver un exemple, et c’est en soi qu’on puise, mémoire des textes ou de ses propres jours on ne sait pas toujours, c’est dans le flux de la[...]
en lisant M. Yourcenar, Un homme obscur
occuper de sa présence un lieu habité ou désert
Je suis entré dans le jardin en fendant la foule massée devant les grilles. tous les bancs, toutes les chaises étaient occupés et il y avait une grande affluence dans les allées. Des jeunes gens étaient assis sur les balustrades et sur les marches qui descendent vers le bassin central, si nombreux qu’on ne pouvait plus accéder à cette partie du[...]
un cousin de province à Paris
Après avoir entrevu ainsi une oasis imaginaire de tendresse, il se retrouvait piétinant dans le désert réel du silence sans fin.
Marcel Proust, Le Cà´té de Guermantes