bienvenue dans l’atelier
Tellement de nuits passées à fouiller la marmite de mon ventre. précédent | suivant (Lire la suite )
Ramassé un galet dans une des allées. Comme deux yeux et une bouche tracés au hasard des frottements, de l’usure du temps. J’y tiens. précédent | suivant (Lire la suite )
Je me souviens de presque rien. Préférerais rien. Suis encore tenté de reconstruire. précédent | suivant (Lire la suite )
Rester allongé ne résout rien. Appeler ça comment ce qui à la fois m’échappe, et m’enveloppe, et m’enserre ? Jusqu’à la douleur parfois. Pas d’étouffement. Ni la sensation même d’être broyé. Innommable. précédent | suivant (Lire la suite )
Chuchoter dans la nuit n’est pas pour moi. Crier non plus. Mais ce chapelet de mots devinés, jamais atteints. précédent | suivant (Lire la suite )
Ils l’appellent l’écouteuse. Qu’elle vienne, je n’aurais rien à lui dire. Je me sens tellement loin. Décider n’est plus mon lot. précédent | suivant (Lire la suite )
Pas la première fois qu’elle vient. À elle hier que s’adressait mon voisin. Pas que lui qu’elle visite. Elle ne dit rien. S’assoit et attend. On dirait qu’elle écoute. Mais comprend quoi quand pas même de mots ? précédent | suivant (Lire la suite )
Pas eu la force de demeurer dehors. Ai tournicoté entre les allées. Sans conviction. Surpris de l’état général. Guère que le grillage d’enclos à être entretenu. précédent suivant (Lire la suite )
Ne plus faire partie de la cohorte. C’est déjà ça. Mais leurs chuchotements la nuit. précédent | suivant (Lire la suite )
Piocher parmi ces noms qui reviennent. Dresser la liste de ceux qu’on aimerait visiter. Ces rêves où je côtoyais les morts. Mais d’ici, comment rejoindre ? précédent | suivant (Lire la suite )
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